Un ouvrage collectif, initié et dirigé par Eva Illouz, qui montre comment émotions et marchandises sont désormais coproduites. Créées par des industries aussi diverses que celles du tourisme, de la musique, du cinéma, du sexe ou des psychothérapies, elles entendent transformer et améliorer le moi. Une réflexion fondamentale qui jette une lumière éclatante sur nos modes de vie.
De la détente proposée par le Club Med aux cartes sexuelles distribuées dans les rues de Tel Aviv, des techniques de psychologie positive aux films d’horreur, la consommation et les émotions s’intriquent désormais au point de se définir mutuellement. C’est là un trait fondamental, et pourtant jusqu’alors jamais étudié, de notre modernité. Une modernité qui fait de l’individu un être à la fois fondamentalement rationnel et soumis à une intensification sans précédent de ses émotions. Ce paradoxe est rendu possible par le fait que les émotions et les marchandises sont désormais coproduites, jusqu’à générer un type de produits tout à fait inédit et jusqu’à présent jamais étudié : les marchandises émotionnelles.
Cet ouvrage collectif, initié et dirigé par Eva Illouz, montre brillamment comment ces nouvelles marchandises – produites par des industries aussi diverses que celles du tourisme, de la musique, du cinéma, du sexe ou des psychothérapies – entendent transformer et améliorer le moi. Il met ainsi le doigt sur une caractéristique majeure de nos sociétés, interrogeant avec profondeur – en se gardant de tout jugement – l’authenticité de l’individu moderne. Une réflexion fondamentale, qui ouvre un nouveau champ de recherches et jette une lumière éclatante sur nos modes de vie.
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