Un lien qui a pu être blessant, maltraitant, absent dans l’enfance et qui se réactualise dans la vie adulte, peut - grâce à la présence incarnée, résonnante et réfléchie d’un.e thérapeute intègre et singulier.e - devenir un lien qui répare, qui nourrit, qui oeuvre à la transformation en permettant à la personne de devenir ce qu’elle est, avec la conscience et l’acceptation d’être imparfaite, limitée et digne.
La thérapie du lien, forme particulière de la Gestalt, fait un détour dans l’hier et l’ailleurs de la vie de la personne accompagnée car, dans certains cas, cela peut s’avérer nécessaire. Cette thérapie repose sur l’établissement d’une relation thérapeutique devant permettre de revisiter des chantiers développementaux inachevés.
C’est à travers cette relation dialogale, mais aussi en prenant en compte les processus implicites non verbaux, corporels – en effet, l’action thérapeutique s’intéresse aussi aux communications qui se déroulent en deçà des mots dans un tête-à-tête de corps à corps car ce dernier a également une histoire à raconter qui s’entremêle avec les pensées et les émotions -, que je m’engage à vous accompagner afin de revisiter, d’éclairer et de mettre du sens sur des situations inachevées, à savoir des expériences inscrites dans la durée d’un lien intersubjectif qui est à la fois indispensable et intolérable.
En effet, les situations inachevées sont véritablement porteuses d’une histoire et cette histoire est celle d’un échec. Vous pouvez désirer consciemment une chose et instaurer pourtant, à votre insu, les conditions qui font que vous remettez constamment en place les mêmes impasses.
Par le biais de la relation thérapeutique, vous allez parvenir, petit à petit, à dénouer des impasses expérientielles en réactivant les processus développementaux interrompus. Le lien thérapeutique est donc à l’avant-plan et j’interviens autant sur la continuité du lien et de son intériorisation que sur l’émergence du contact dans l’ici et maintenant. Ce travail va amener plus de conscience et de nouveauté dans vos relations actuelles, et donc de satisfaction. Cette thérapie est attentive à rester fidèle à la vision d’un être responsable, libre mais indissociable d’un environnement qui le confronte à ses limites, à l’absurde, à la finitude et, finalement, à l’angoisse.
Au cours de ce chemin, je n’observe pas à distance sans exprimer d’affect ni n’interprète avec un savoir de spécialiste mais au contraire je m’engage émotionnellement et je co-construis avec vous une relation authentique et réparatrice, porteuse d’une transformation durable.
Ma posture peut se comparer à celle d’une guide éclairée sur un chemin que l’on parcourt à deux. Par une série d’entretiens, menés avec intégrité, bienveillance et non-jugement, j’accueille votre souffrance, vous soutiens dans sa mise en mots et en sens pour que vous puissiez lever les obstacles à votre développement et (re)trouver ainsi le plaisir de vivre des relations harmonieuses ainsi que la capacité d’affirmer vos propres désirs avec la force d’accomplir ceux qui sont réalisables tout en restant serein envers ceux qui ne le sont pas.
Les motifs pour démarrer une psychothérapie sont très variés. En voici quelques-uns :
un moment de crise, des épreuves, une situation douloureuse, traumatisante, une maladie grave, un deuil, une séparation, une agression, un abus, un burn-out etc.
des problèmes récurrents, voire depuis « toujours » et que vous ne supportez plus, comme une dépression, un trouble du comportement alimentaire, une problématique d’addiction.
des difficultés personnelles : « je me sens mal dans ma peau, un peu déprimé(e) », « je manque de confiance en moi », « j’ai des angoisses, des peurs irrationnelles ».
une situation qui se répète : « mes échecs se suivent et se ressemblent », « j’ai du mal à prendre des décisions importantes », « je tombe toujours sur des personnes avec lesquelles ça se passe mal ».
des difficultés dans les relations avec les autres : au travail, au sein de mon couple, ma famille, avec mes enfants.
ou encore l’enfermement dans une situation malsaine : « je sais que la situation est désespérée, vouée à l’échec, mais je n’arrive pas à y mettre un terme".
une souffrance physique récurrente qui n’est pas expliquée ni durablement soulagée par la médecine : migraines, douleurs au ventre, insomnies.
un désir de se découvrir, vivre plus pleinement : « je veux mieux me connaître, enrichir ma vie ».
Les trois premiers entretiens nous permettent de faire connaissance et vous invitent à poser votre demande et/ou votre souffrance, même s’il arrive qu’on ne sache pas (encore) ce qui nous amène à consulter si ce n’est un mal-être diffus, une souffrance certaine qu’on ne peut plus porter seul(e).
Nous vérifions si la confiance et l’envie sont présentes pour travailler ensemble, et le cas échéant, nous nous engageons mutuellement à débuter le travail thérapeutique. C’est vous qui décidez quand celui-ci s’arrête…mais pas n’importe comment, à savoir qu’il est essentiel de le nommer en séance, de prendre le temps de nous dire au revoir (1 ou 2 séances de clôture) et ainsi de mettre fin à notre relation thérapeutique en intériorisant le lien.
Pour ma part, c’est après avoir moi-même vécu longuement l’expérience d’un lien thérapeutique qui accueille, qui nourrit, qui soutient et qui remet du mouvement là où il y a figement et reproduction et par conséquent souffrance, que j’ai éprouvé le désir d’accompagner les personnes en souffrance psychique. J’ai donc entrepris une formation à l’Institut Champ-G (FR) où j’ai intégré les fondements philosophiques existentiels humanistes, la phénoménologie et la théorie du champ, la psychanalyse des relations d’objet, la sociologie clinique et aussi les récents travaux en neurosciences affectives. Mon code de déontologie de référence est celui de la Société Belge de Gestalt (SBG). Je fais également partie de l’Asso PGRO française. En outre, ma pratique est supervisée par des professionnels certifiés, j’entretiens et approfondis ma formation régulièrement et je poursuis en continu une thérapie personnelle. L’outil de la thérapie du lien étant le lien, et ce lien devant se construire et se nourrir dans la durée, nous nous rencontrons de manière hebdomadaire. |
Pour des renseignements complémentaires, n’hésitez pas à consulter mon site web.
Laurence Lamisse est Gestalt thérapeute / thérapie du lien à Bruxelles (Uccle).
Thérapie individuelle pour adultes et adolescents (français et italien)
306, avenue Brugmann à 1180 Bruxelles
https://psychotherapies.eu/bruxelles-laurence-lamisse.html
0473 93 23 95