Réflexion

La fragilisation de la fonction paternelle dans le processus migratoire

Par Alain Marteaux


La fragilisation de la fonction paternelle dans le (...)

Nous proposerons un rapide survol de la modification de l’autorité parentale au cours de ce dernier siècle. Nous analyserons ensuite les effets du processus migratoire sur la famille migrante et plus particulièrement sur l’image paternelle et la parentification des enfants. Dans un dernier temps, nous envisagerons des pistes cliniques quant au travail avec ces familles avec comme axe principal la revalorisation du père.

Dans notre pratique en Service de Santé Mentale (S.S.M.), nous travaillons avec des systèmes familiaux complexes et divers. La place et la fonction du père y varient fortement. Outre cette pratique en S.S.M., nous sommes intervenus dans le champ de la délinquance infanto-juvénile où nous fut donné l’occasion de rencontrer nombre d’adolescents issus de l’immigration marocaine et les parents de ceux-ci.

Cet article ne constitue en rien une théorie de la paternité dans les familles immigrées Arabo-Musulmanes mais une réflexion constituée à partie d’une pratique clinique. Nous tenterons donc, et très modestement, de réfléchir sur ce qu’une pratique systémique peut apporter à notre sujet.

1. Introduction

C’est un truisme de rappeler la modification de la structure familiale au cours de ce siècle quant aux changements dans les formes de mariages et la diversification des types de familles (recomposées, mono-parentales...), la modification du droit de la filiation ayant transformé les fonctions et rôles parentaux et érodé le pouvoir du père.
La place de celui-ci devient de plus en plus déstructurée et ce, au profit d’un fonctionnement familial, social et économique recentré sur l’enfant et l’affectif. Nous assistons à un affaiblissement du pouvoir du père, l’indifférenciation des rôles va croissant et l’interchangeabilité des rôles masculin et féminin remplace la discrimination de jadis.
On ne peut étudier la famille en faisant abstraction du temps, en faisant fi de l’histoire et de la force des facteurs socio-économiques qui ont influencé la structure familiale en même temps qu’ils ont transformé la fonction paternelle. De même, des facteurs culturels ont façonné les conduites paternelles d’aujourd’hui. Le rôle paternel s’analyse historiquement mais aussi socialement et culturellement. Bawin (1988) rappelle très justement « qu’en Occident, la figure symbolique du père, celle qui imprègne les consciences fondamentales, notre imaginaire collectif depuis la préhistoire jusqu’à nos jours, repose sur deux idées fortes : la première, de caractère juridique, rassemble les prérogatives de la puissance paternelle et coordonne les éléments du patriarcat, la deuxième, de caractère religieux, relie la puissance paternelle à la puissance divine. Le pouvoir du père en Occident, même s’il est aujourd’hui fortement ébranlé, a toujours quelque chose de sacré ». L’auteur distinguera dans une perspective socio-historique trois modèles successivement dominants : le modèle patrimonial qui survivra jusqu’au début du capitalisme, le modèle conjugal qui sera prégnant jusqu’au milieu du vingtième siècle et enfin, le modèle associatif actuel qui proposera des modèles parentaux plus égalitaires.
Pour en revenir à notre sujet, on constatera que ces modèles existent encore tous trois avec des prégnances diverses de par le monde. Au risque de paraître simpliste, nous dirons que la famille patrimoniale existe encore dans certaines contrées du bassin méditerranéen, dans des zones rurales où la protection du patrimoine familial justifie que le pouvoir du père s’étende bien au-delà de l’enfance. Ce sont justement ces populations turques et marocaines qui ont entrepris leur parcours migratoire en Belgique entre 1960 et 1968.

2. Immigrés de la deuxième génération et conduites marginales

Parmi les multiples problèmes de santé mentale auxquels sont confrontés les acteurs psycho-sociaux, ceux posés par les immigrés de la deuxième génération sont parmi les plus complexes. On dirait en effet qu’une sorte de prédétermination conduit une partie d’entre eux à des comportements marginaux. Cela semble tellement ancré dans les faits que l’on renonce presque à élaborer des hypothèses explicatives autres que le conflit entre deux cultures. Certains ont pourtant tenté de mettre en évidence la valeur adaptative de ce type de comportements qui fait que des jeunes parviennent, par leur déviance même, à réconcilier famille d’origine et société d’accueil (Elkaïm, 1979). Nous constatons en effet que nombre d’immigrés dits de la seconde génération touchés par la crise économique, déscolarisés, trouvent un espace d’intégration dans des zones de dérégulation sociale (petits boulots, trafics délictueux etc.). C’est dans ces zones de flou économique qu’ils vont trouver une créativité personnelle et s’adapter tant bien que mal afin que la troisième génération puisse vivre dans de meilleures conditions économiques (Marteaux, 1989).
Mony Elkaïm a émis l’hypothèse que les comportements déviants avaient pour fonction de réconcilier mais aussi de protéger à la fois la famille d’origine et les valeurs de la société d’accueil : « tout se passe comme si la délinquance était un pseudo-changement crée par un système soumis à des pressions importantes pour la transformation (dues aux conditions du pays d’accueil) mais dont les règles rigides (liées entre autres, aux conditions du pays d’origine) empêchent toute modification de l’homéostasie... La délinquance de ces jeunes peut alors être comprise comme un symptôme dont la fonction est de protéger aussi bien le système de la communauté de leurs parents que les valeurs du système social belge » (Elkaïm, 1979).
Appellation qui reste à interroger comme le signale Thierry Lebrun (1996) : « les parents ne se sentent pas de la première génération, ils se considèrent plutôt comme de la dernière génération, la dernière à porter les valeurs et les traditions familiales cl communautaires (“ les jeunes n’ont plus le respect... ”) ».

3. Le traumatisme de l’immigration

C’est peu dire qu’ entamer un parcours migratoire représente un traumatisme en soi. La famille perd ses repères culturels, elle fait un saut dans un inconnu socio-économique, elle est en butte souvent à des réactions xénophobes. La famille élargie, le système social du pays d’origine aidait à gérer les crises. Ce substrat protecteur a disparu. La famille dans le pays d’accueil est soumise à des pressions adaptatives. De nouvelles contraintes et exigences apparaissent, la famille devra dans l’urgence modifier ses règles internes afin d’assimiler des modes comportementaux nouveaux exigés par le pays d’accueil et gages d’une bonne intégration. Les règles internes qui s’en trouveront modifiées concerneront le statut de la femme, le rôle du père, tout ce qui touche à la mixité (à l’école mais aussi dans le mariage etc.). ’
Ces familles devront passer en quelques années d’une organisation patrimoniale, clanique à une organisation conjugale, à une paternité individuelle qui n’ est plus supportée par la communauté, les grands-parents les oncles, les supports religieux, etc.
À ce propos nous nous apercevons qu’à Bruxelles et dans d’autres grandes villes du pays, la communauté turque est moins déstructurée que la communauté marocaine par exemple. Chez les Turcs, il s’agira plus d’une migration villageoise par laquelle des familles entières ont quitté la ville d’ Emirdag pour fonder de petits commerces à Bruxelles. Les familles marocaines venues du Rif (nord du Maroc) dans les années soixante d’origines Berbère, ont été prolétarisées. Les pères qui ont effectué des travaux non qualifiés et souvent dangereux, ont été victimes d’accident de travail ou ,de maladies professionnelles. Cette position paternelle et maritale dévalorisée peut provoquer des affects dépressifs liés à cette image négative et renforcer un pôle maternel tout puissant, qui gère déjà toute la sphère interne, ménagère, de la famille, et l’éducation des enfants. Nous devons par conséquent toujours lier les conditions familiales mais aussi sociales et historiques de l’immigration d’une communauté donnée.
Dans ses contacts avec la société d’accueil, le migrant se comportera donc selon les référents de son univers socio-culturel. Comme l’écrit Jorge Serrano (1989) » l’apprentissage des modes alternatifs d’interaction se fait progressivement en fonction de la proximité interculturelle et de la capacité du groupe familial à intégrer de nouveaux modes de comportement. Le groupe familial peut s’enrichir de cet échange, mais si le modèle environnant nouveau est trop éloigné de celui de la famille, ou si celle-ci se referme sur elle-même, l’interaction entre contexte social et famille migrante devient conflictuelle et les nouveaux modes d’interaction peuvent être vécus comme menaçants, la famille s’en défendra par une plus grande fermeture de ses frontières ». Le groupe familial aura ainsi une plus grande difficulté à s’intégrer dans le système global.

4. La modification des images parentales et la fragilisation de la fonction paternelle

Lors de nos contacts avec les familles immigrées venant d’Afrique du Nord, nous avons pu remarquer que la place du père est centrale. Malgré l’apparente distance affective entre le père et ses enfants, la fonction paternelle joue souvent, pleinement son rôle. Dans les familles maghrébines il y a, comme le souligne Benhadj Lekhdar (1994), continuité et cohérence entre le dedans (familial) assumé par la mère et le dehors (social, culturel) assumé par le père. Même si le père est réellement absent, cette fonction est toujours opérationnelle. Elle permet la différenciation des sexes, la prohibition de l’inceste, etc.
La société Arabo-Musulmane se structure donc apparemment autour des pères et des fils, mais la relation entre ceux-ci est fortement médiatisée par la mère. Si le père initie, c’est la mère qui dirige les aspects affectifs de la relation parents-enfants. Dans le contexte migratoire, la relation médiatisée entre le fils et le père est maintenue au sein de la famille mais, comme nous le disions, il n’y a bien souvent plus d’étayage culturel et groupal.

5. Qu’est ce qu’un père...?.

Le père n’est pas nécessairement le père légal ou le géniteur, mais il n’est pas n’importe qui. Safouan (1974, p. 124) dira : « rien n’empêche que l’image phallique soit l’effet inconscient de l’autorité de l’oncle maternel, par exemple s’il plaît à la société de désigner celui qui occupe cette position symbolique comme étant le tiers souverain auquel se réfère la parole de la mère ». Le père en effet, est dans le complexe d’Œdipe, celui auquel se réfère la mère pour !’enfant, celui qui vient occuper la position tierce.
Père réel, symbolique, imaginaire, toutes les figures paternelles participent de la fonction phallique que leur donnent et leur nom et la place qu’ils occupent. « Dans tous les cas ce père est le " supporter de la loi ", il est en position de la représenter pour le sujet : il n’est pas la loi, il ne la fait pas, il en est le représentant. Et s’il représente la loi qui existe en dehors de lui, c’est donc que lui-même y est soumis. » (Hurstel, 1 997) .
La fonction paternelle est une fonction symbolique, c’est une fonction de parole. Nous l ’avons écrit, elle met de la distance, elle inscrit dans la filiation (ce qui fonde la Loi ), elle crée de l’attachement et de l’appartenance à une lignée (chaine des générations)
Le père est aussi celui qui est à l’interface famille/société. Dans le parcours migratoire, selon Scandariato (1994), il reste celui qui procure les revenus familiaux et fixe le statut économique et social de la famille. « Mais souvent il parle mal ou peu la langue du pays d’accueil, et l’immigration est un échec économique (chômage, invalidité etc.), le père intègre ses enfants dans une généalogie, dans un système d’appartenance. Mais de quelle généalogie parle-t-on ? La famille est coupée de la famille élargie et se retrouve isolée. On parle peu du pays aux enfants et ceux-ci ne se situent plus dans la généalogie ». De plus, la société d’accueil va imposer des modèles éducatifs parfois en totale contradiction avec ceux de la culture d’origine, et un père Marocain va interpréter ce discours comme une interdiction pour lui d’éduquer ses enfants. D’où une possible démission de son rôle d’éducateur.
La dévalorisation de la culture d’origine va de pair avec la dévalorisation de 1’image parentale. Souvent, l’adolescent critiquera ce qui est propre aux parents : langue, moeurs, religion, habitudes... Cette attitude que Serrano (1989) analyse comme une attitude défensive contre sa propre dépression, renforcera la recherche de modèles identificatoires à l’extérieur de la famille.
La perte d’autorité parentale amènera une parentification de l’enfant ou de l’adolescent. Il est interprète, intermédiaire avec les institutions sociales, ce qui dévalorisera encore plus les parents. L’inversion des valeurs sociales entraînera une démission de l’autorité paternelle, ce qui n’est pas incompatible avec une attitude de plus en plus autoritaire au sein de la famille.
Souvent, ces pères ne représentent pas une image identificatoire consistante. Ils ne font pas partager à leurs enfants les valeurs culturelles de leur pays d’origine. On ne parle pas de l’aspect affectif, humain et singulier de 1’ancrage culturel, parfois pour aider un enfant à s’intégrer dans le pays d’accueil. Cette absence de père, cette absence d’ancrage affectif de la fonction paternelle amènera une toute puissance narcissique qui mettra l’adolescent au-dessus de toute loi et le rendra réfractaire à tout processus de scolarisation et de socialisation.
. . De par la parentification, il y a inversion des générations quant aux fonctions et aux attentes. Comme le dit Benhadj Lekhdar (1994), il y aura filiation paradoxale, le fils est non seulement au-dessus de la loi du père, mais il initie ce dernier à vivre dans un espace qui lui est inconnu. Il prend pour ainsi dire le rôle d’ancêtre, de parent de ses propres parents.
Ces inversions générationnelles sont bien connues des thérapeutes systémiques (Minuchin, 1979)

6. Revaloriser le père...

Lorsque nous parlons de familles, nous parlons de nos représentations de ce que doit être une famille, une mère, un père, un couple. Quand nous travaillons avec des familles issues de l’immigration, nous les abordons de façon non pas objective, mais auto-référencée. La rencontre famille-thérapeute (ou intervenant social) est une interaction dans laquelle les mythes de la famille et les mythes de l’intervenant se rencontrent. La question sera dès lors : comment considérer avec respect la vision du monde des patients, comment ne pas les convaincre de partager notre propre carte du monde et ensemble trouver un espace de créativité commun.
Il est primordial, nous semble-t-il de développer des espaces de négociation dans ces familles et entre celles-ci et les institutions sociales, en restant respectueux des modèles familiaux dans lesquels la distribution des rôles et fonctions est autre. Trop souvent ces familles craignent un jugement dépréciateur des intervenants. Montrer son ignorance, se mettre en position basse aide à créer un espace thérapeutique, un espace de rencontre où ces familles peuvent nous enseigner quelque chose.
Nous vivons dans une culture de la négociation, et le symbolisme verbal est particulièrement valorisé par le discours éducatif. Dans les familles maghrébines, le dialogue et la parole sont moins présents, il n’est pas rare que l’on frappe sans expliquer. Par contre, l’effet de groupe, l’effet de solidarité jouent plus dans ces familles que dans les familles belges, les réseaux d’entraide venant en aide à des parents isolés ou dépassés.
Travailler avec ces familles, c’est y inclure la négociation et affirmer ainsi dans des guidances ou thérapies familiales, l’importance de la parole comme modèle pédagogique dans le rapport nouveau parents/enfants.
C’est créer aussi dans les quartiers, des espaces de jeux, de rencontres parents/enfants/travailleurs sociaux, c’est introduire des pères dans des jeux, paroles et gestes vis à-vis des enfants en bas âge, domaines presque exclusivement réservés à la mère. L’axe principal de ces actions psycho­éducatives devrait être la sensibilisation des pères à des attitudes pédagogiques nouvelles reposant plus sur la famille nucléaire que sur une autorité parentale diffuse assumée par la famille élargie comme cela se passe dans le pays d’origine.

Réhabiliter le père, « remettre du père » comme nous l’entendons si souvent, ce n’est pas le rendre tout puissant en voulant reproduire le schéma occidental (en pleine évolution lui aussi) en grande partie inapplicable à ces familles issues d’un monde rural et traditionnel.
Il me semble que c’est là que se situe le noeud de cette problématique : valoriser le rôle du père, le rétablir dans ses fonctions de loi, de protection, de contrôle, de contrôle, mais également le valoriser pour lui-même afin qu’il remplisse un rôle social consistant (comme travailleur par exemple) et que surtout il transmette les valeurs culturelles et religieuses à ses enfant, que cette transmission ne soit pas seulement formelle mais représente un réel étayage affectif de l’identification de l’enfant au père et à sa culture d’origine.

C’est ce que dit également Lebrun (1996) lorsqu’il parle de la réaffirmation des valeurs de la communauté de façon non défensive mais acceptables comme repères symboliques et non plus comme aliénation symptomatique :

« C’est à ce prix et à ce prix seulement, que la génération suivante pourra s’autoriser à ne plus opérer le compromis symptomatique mais à composer sa place propre dans un monde social complexe, sans être menacé d’immobilisme ou de trahison ».


Références
- ANDRÉ J. (1987) : L’inceste focal, PUF, Paris.
- BAWIN B. (1988) : L’image des pères dans la famille. Évolution historique et analyse sociologique de la figure paternelle dans la famille d’aujourd’hui. Journée de réflexion du 19/11/1988 du Centre de Guidance de Namur.
- BENHADJ LEKHDAR D. (1994) : La relation fils-père ou les effets pervers de la filiation paradoxale, in Familles Turques et Maghrébines aujourd’hui, Academia. Louvain-la-Neuve.
- ELKAÏM M. (1979) : Système familial et système social. Cahiers Critiques de Thérapie Familiale et de Pratiques de Réseaux 1 : 55-60, Gamma, Paris.
- HURSTEL F. (1997) : La déchirure paternelle. PUF, Paris.
- LEBRUN T. (1996) : Filiation et migration. Histoire d’une transmission voilée. Cahiers de psychologie clinique 7, De Boeck Université, Bruxelles.
- MARTEAUX A. & SCANDARIATO R. (1990) : Un modèle d’intervention préventive avec des immigrés de la deuxième génération : une intervention de réseau dans le groupe classe. Cahiers Critiques de Thérapie Familiale et de Pratiques de Réseaux 12 : 141-161, Privat, Toulouse.
- MARTEAUX A. (1989) : La prestation d’intérêt général : un espace transitionnel ? Cahiers Critiques de Thérapie Familiale et de Pratiques de Réseaux 10 : 136- 142, Privat, Toulouse.
- MINUCHIN S. (1979) : Familles en thérapie, Delarge, Paris.
- SAFOUAN M. (1974) :Études sur l’Œdipe, Seuil, Paris.
- SCANDARIATO R. ( 1994) : Quand on a besoin d’un chef de famille. La place du père dans les familles immigrées, Dialogue n° 126 : 39-47.
- SERRANO J. (1989) : La thérapie avec les familles de migrants. Thérapie Familiale, 10 (4) : 311-321

Publication proposée par : Marteaux Alain

Alain Marteaux est Psychothérapeute systémique à Bruxelles (Ixelles et Etterbeek). Alain est aussi Formateur à l’Institut d’Etudes de la Famille (Bruxelles), à l’Ifisam (Bruxelles), à Tabiyeen (Liban).
Membre de l’European Family Therapy Association, de l’Abipfts
(Association belge des intervenants en psychothérapie systémique), du Groupement belge des formateurs en thérapies systémiques.
Titulaire du certificat Européen de Psychothérapie (CEP) délivré par l’Association Européenne de Psychothérapie (AEP)
- 40, av. du 11 novembre à Etterbeek (1040)
- 3, square du Solbosch à Ixelles (1050)
- marteaux.alain@gmail.com
- 0476/62.28.60

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